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Intrusion

Images pornographiques

Le Constat :


Aujourd’hui, les enfants, de plus en plus jeunes, sont susceptibles, à tout moment, de visionner des contenus pornographiques, volontairement ou non, souvent seuls face à leurs écrans.
 

Le porno comble souvent un vide. Celui d'un manque criant d'éducation à la sexualité. De nombreux jeunes n'ont aucune idée de l'adulte à qui ils pourraient se confier, alors que les images violentes ont besoin d'être décrites, surtout lorsqu'elles sont vues très tôt.


Ces images empêchent les adolescents d'imaginer leur propre sexualité, alors que c'est précisément à cet âge que l'on commence à imaginer son propre désir, ses fantasmes.


Les images X entravent la construction psycho-sexuelle des jeunes. Ils sont placés tout de suite dans une volonté qui n’est pas la leur ; où l’homme, dans ce genre de films est une figure de domination, et la femme un objet. La sexualité est un apprentissage. Tout ce qui a surgi durant celui-ci restera présent par la suite.
 

Si le cheminement sexuel commence par la peur, le risque d'avoir encore peur dix ou vingt ans plus tard, est réel.

Le scénario, résumé : Charlie est un jeune collégien, amoureux pour la première fois de  sa vie. Il visionne involontairement des videos pornos envoyés par un "camarade" de classe. Mal préparé à un tel choc, Il prend cela comme un mode d'emploi d'une relation et plonge dans une spirale négative ( avec ses parents, les professeurs, ses amis, et surtout sa nouvelle relation amoureuse).

En parallèle à l'histoire de Charlie, un tournage d'une scène choc de blessure au cinéma a lieu. C'est par métaphore, la vidéo que reçoit Charlie sur son smartphone.

Joué par :
Eva Mifsud : Coralie, La Mère, Le Prof de
SVT, Vanessa (l'Actrice de cinéma)
Andre Reynaud : Charlie, Pedro (l'Acteur de cinéma)
Sandrine Barrier : Agnès (La réalisatrice de cinéma), Leila

 

Extrait vidéo du spectacle :

En 2018, 62 % des jeunes ont vu leurs premières images pornographiques avant l’âge de 15 ans (entrée au lycée), et un tiers des jeunes avant l’âge de 12 ans.

 

86 % des jeunes des 2 sexes de moins de 17 ans ont déjà surfé au moins une fois sur des sites pornographiques gratuits. Plus de 55 % des ados considèrent eux-mêmes qu’ils étaient trop jeunes pour leur première vision.


Le smartphone est le support le plus utilisé par les jeunes pour visionner des vidéos pornographiques, 2/3 des enfants de moins de 12 ans possèdent un smartphone.

Les objectifs de ce spectacle :

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Nous essayons d’ouvrir un dialogue et comprendre ce qui se passe quand nous sommes confrontés à des images chocs pour lesquelles nous ne sommes pas préparés. Nous essaierons aussi, ici, de faire comprendre la différence entre fiction (films X vus) et la réalité (notre vie).


Comment, en tant que jeune, pouvons-nous agir et réagir ? Qu’est-ce que le respect de l’autre, le consentement ? Nous n’apportons pas de solutions, mais souhaitons aider le public concerné à réfléchir et à se construire.

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Notre intervention peut être inscrite dans une sensibilisation plus globale menée par le collège avec d’autres intervenants (psychologue, infirmière, professeur référent, brigade de prévention, pédopsychiatre, youtubeurs, gynécologue...).

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